dimanche 14 mars 2010

Un peu de poésie perse et arabe du bon vieux temps

Omar Khayyam (1048 - 1131)

"Quel bonheur n'a jamais transgressé Ta loi, dis ?
Une vie sans péché, quel goût a-t-elle, dis ?
Si Tu punis le mal que j'ai fait par le mal,
Quelle est la différence entre Toi et moi, dis ?"


Abu-l-Ala Al-Maari (973 -1057)

"Vous nous avez dit : Un créateur sage.
Nous avons répondu : Vous avez dit vrai. Ainsi disons-nous.
Vous l'avez pensé : Sans limite dans l'espace ni dans le temps. N'est-ce pas ainsi? Alors, dites-nous! Ceci, en réalité, est une affirmation pleine de sous-entendus. Les voici : Nous sommes dépourvus de raison !"


"Nos âmes sont comme le vin, si on les emmagasine trop longtemps, il faut bien un jour qu'on les achète en gros."

"Je me suis montré avare de force vitale, d'une avarice insurmontable, et cependant l'avarice est certainement de la nature des hommes.
Le riche a désiré un fils pour avoir un héritier,
Si les pères étaient avisés, ils n'auraient pas d'enfants."


"Qu'est-ce que la religion, sinon une jeune vierge aux seins arrondis
Que nous empêchent de connaître plus intimement un voile et une dot que nous ne pouvons payer ?"

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